tag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post3207599098735410791..comments2024-03-12T09:18:24.235+01:00Comments on CulturAgriCulturE: 143- Les alternatives aux pesticides -3- Les pesticidesChristophe Bouchethttp://www.blogger.com/profile/06516667254500962615noreply@blogger.comBlogger12125tag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-2899552557505314082019-03-12T15:46:37.919+01:002019-03-12T15:46:37.919+01:00Bonjour,
On utilise des engrais en élevage conven...Bonjour,<br /><br />On utilise des engrais en élevage conventionnel qui ne soit pas simplement prédateur de la fertilité des prairies.<br /><br />On peut aussi utiliser des herbicides, notamment pour détruire des plantes indésirables, par exemple toxiques pour les animaux, ou plus radicalement pour détruire une prairie en mauvais état et la régénérer.<br /><br /><br />Mais il y a de nombreuses situations où on n'utilise ni les uns, ni les autres.<br /><br />Le plus grand pays "bio" est de très loin l'Australie. Vous comprendrez qu'avec leurs conditions climatiques, ce n'est pas vraiment "tricher" que de se déclarer en "bio".<br /><br />Par ailleurs, en élevage, le cahier des charges du "bio" impose des normes (prétendument) plus sévères, notamment au nom du bien-être animal.<br /><br />Par exemple, l'utilisation des médicaments allopathiques (de synthèse) et antibiotiques est en principe limitée et autorisée en dernier recours. Si c'est du bien-être animal que d'attendre, moi, ça me laisse sceptique.<br /><br />Mais ce sera toujours (ou presque) une course au "mieux-disant" au moins sur le plan médiatique.<br /><br />Cela dit, que des éleveurs se déclarent "bio" et en retirent une plus-value auprès de gens qui préfèrent un poulet "bio" à un poulet label, tant mieux pour eux. Ce qui me dérange, en revanche, c'est que le "bio" cannibalise dans certains cas les appellations type label ou AOP.<br />Wackes Seppihttps://www.blogger.com/profile/14410424229417632104noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-29117262408191403802019-03-09T17:32:40.646+01:002019-03-09T17:32:40.646+01:00Je partage votre avis. Malheureusement, votre comm...Je partage votre avis. Malheureusement, votre commentaire ne représente qu’une partie de la vérité. On présente beaucoup de productions comme bio, alors qu’elles n’ont jamais reçu ni pesticides, ni fertilisants. C’est le cas ici, en Andalousie des “dehesas”, ces grandes fermes de maquis parsemé de chênes verts et de chênes lièges, dans lesquels on élève les cochons ibériques. Tout est certifié bio. C’est bien, mais ça ne reflète pas une réalité agricole. C’est juste la reconnaissance d’un état de fait culturel et historique, comme pour les prairies. Mais c’est aussi le cas, avec vision commerciale, de certaines productions. J’en avais fait un billet aux débuts de mon blog. Voyez ceci: https://culturagriculture.blogspot.com/2014/06/22-un-petit-tilleul.htmlChristophe Bouchethttps://www.blogger.com/profile/06516667254500962615noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-10759162547051569012019-03-09T17:26:34.020+01:002019-03-09T17:26:34.020+01:00Depuis quelques temps, j’observe une ferme proche ...Depuis quelques temps, j’observe une ferme proche de celles dont je m’occupe, ici près de Séville, en pleine activité de préparation des terres. J’ai appris hier quelle production s’y prépare. Ça fait partie de ces productions auxquelles on ne pense pas, mais qui grignottent aussi les terres dédiées à la production d’aliments. Est en train de s’y installer une centrale d’énergie photovoltaïque. Peut-on considérer l’énergie solaire comme une production bio?Christophe Bouchethttps://www.blogger.com/profile/06516667254500962615noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-67455309987107954222019-03-09T16:19:53.573+01:002019-03-09T16:19:53.573+01:00Les surfaces en paturage dana le monde representen...Les surfaces en paturage dana le monde representent 50% et plus de toute la surface bio Qu'elle est la logique de le déclarer certifiées bio quand pratiquement soit en conventionnel soir en bio on n'uutilise pas des engrais ed des pesticides, C'est tricher à mon avisalberto guidorzihttps://www.blogger.com/profile/05634995757687624985noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-89444902619983909672019-03-09T09:33:28.455+01:002019-03-09T09:33:28.455+01:00Il doit bien y avoir des éleveurs exclusivement su...Il doit bien y avoir des éleveurs exclusivement sur prairies permanentes et parcours qui n'utilisent aucun "pesticide". C'est dans la nature de la démarche, que l'éleveur soit certifié "bio" ou non (et donc "conventionnel").<br /><br />Mais dès qu'on parle d'agriculture au sens restreint, et de production de fruits, légumes et vigne, on ne trouvera probablement pas grand monde qui s'abstienne de tout "pesticide" (rappelons que des produits dits "naturels", même le purin d'ortie, sont aussi des "pesticides" ou réputés fonctionner en tant que "pesticides"). Celui qui s'abstient prend de grands risques.<br /><br />Il y a à côté de chez moi une "couveuse" pour candidats à des productions maraîchères, évidemment "bio", c'est dans l'air du temps, n'est-ce pas. Le premier à s'être installé provisoirement, en attendant de prendre son envol si son expérience est positive, a laissé beaucoup de productions dans le champ et arraché ses tomates au août. Il peut se le permettre pour le moment : le terrain et quelques installations ont été mises à sa disposition quasi gratuitement (en partie avec mes impôts…).<br /><br />Voyez aussi les résultats de la ferme de la Bourdaisière, qu'on continue pourtant de montrer en exemple.<br /><br />Une lecture intéressante à propos de la carie du blé en bio :<br /><br />http://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_culture/Fiche%20Carie%20mini.pdf<br /><br />La carie donne une délicieuse odeur de poisson (pas très frais) au pain.<br /><br />Et, pour les pommes, la démonstration que le "bio" utilise plus de "pesticides" que le conventionnel raisonné :<br /><br />http://seppi.over-blog.com/2018/08/pesticides-l-agriculture-biologique-est-elle-vraiment-vertueuse.htmlWackes Seppihttps://www.blogger.com/profile/14410424229417632104noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-32114348182878913542019-03-09T09:05:57.231+01:002019-03-09T09:05:57.231+01:00"Il n'y aura que la fin de triste…" ..."Il n'y aura que la fin de triste…" ?<br /><br />On peut être un peu plus optimiste, me semble-t-il : on finira par se rendre compte que c'est un cul-de-sac et la situation ainsi créée n'est pas irréversible.Wackes Seppihttps://www.blogger.com/profile/14410424229417632104noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-31768305293473601882019-03-05T08:49:09.469+01:002019-03-05T08:49:09.469+01:00Merci pour ces précisions. Je n'avais pas pens...Merci pour ces précisions. Je n'avais pas pensé au cannabis et autres usages ! Oui, ça fait peur.<br />Mireille GaryAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-69926562781994909642019-03-03T17:36:57.941+01:002019-03-03T17:36:57.941+01:00Sachez que la production sans utilisation d'au...Sachez que la production sans utilisation d'aucun pesticide, même d'origine naturelle, est absolument anecdotique. Cet article reflète parfaitement l'agriculture française.<br />Toute la production bio de fruits et légumes, de vigne (et donc de vin), de céréales, de pomme de terre et autres ont recours, parfois très abondamment aux pesticides bio.<br />N'avez-vous pas lu dernièrement le scandale dans le monde du bio, provoqué par la possibilité de l'interdiction du cuivre? <br />Il a finalement été réautorisé pour 10 ans, malgré ses effets cancérigènes, pollueur des sols et des eaux.<br />Tous les ans, on redonne une autorisation provisoire à l'huile de neem, par ailleurs autorisé dans ña majorité des pays européens,perturbateur endocrinien avéré.<br />Je suis désolé de devoir vous dire que vous vous trompez. Ce que vous dites est seulement partiellement vrai. Les agriculteurs bio, tout comme ceux en agriculture raisonnée ou en agriculture de conservation des sols, utilisent au maximum les techniques alternatives. Les pesticides sont utilisés en dernier recours. <br />Là, votre "et encore" est en trop. Un agriculteur n'est jamais un philanthrope. C'est un entrepreneur. Ses comptes doivent être positifs, sinon il va dans le mur, et personne ne viendra pour l'aider si ses résultats sont négatifs.<br />Donc le dernier recours est toujours, et chaque fois qu'il voit sa production en danger, l'utilisation d'un ou plusieurs pesticides, quelle qu'en soit la provenance.<br />C'est comme ça.<br />Les grandes fermes n'ont pas plus de problèmes que les petites. Ça c'est un conte pour enfants. Une grande ferme gère les même problèmes, a les mêmes difficultés, prend les mêmes décisions qu'une petite ou une moyenne.<br />Ce qui peut éventuellement faire une différence, c'est la diversité des cultures présentes sur la ferme, qu'elle soit grande ou petite.Christophe Bouchethttps://www.blogger.com/profile/06516667254500962615noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-61673785803214480892019-03-03T17:23:03.671+01:002019-03-03T17:23:03.671+01:00Les lobbyies du bio aiment à laisser croire que la...Les lobbyies du bio aiment à laisser croire que la généralisation est possible. C'est populaire (populiste?) et ça brosse dans le sens du poil. Pourtant il est évident que ça poserait des problèmes insolubles en terme de durabilité. On ne s'en rendrait probablement pas compte dans les pays riches, car le manque de production serait automatiquement compensé par des importations. Seule la balance commerciale s'en verrait affectée. Par contre, on verrai les déséquilibres grimper en flèche en ce qui concerne la sécurité alimentaire dans les pays pauvres, qui deviendraient nos fournisseurs, réduisant ainsi la disponibilité en aliments pour les populations locales.<br />Les huiles essentielles entrent dans ce calcul. Mais ce n'est pas tout. Je m'apprète à devenir producteur de cannabis pour des fins médicales. Ces hectares ne seront donc plus consacrés à la production d'aliments. Pourtant, ces mêmes molécules que nous allons produire par extraction végétale, pourraient être produites de manière synthétique.<br />Pesticides naturels, pharmacie, textile, matières premières industrielles, production énergétique et de combustibles, cosmétique, et j'en oublie sûrement, sont autant d'activités où l'agriculture prend une place toujours plus importante.<br />Et on nous demande de produire moins en nous convertissant au bio.<br />Le plus grave, c'est que les politiques se laissent guider vers cette évidente catastrophe à venir, avec d'autant plus de conviction qu'ils rejettent, parfois sans s'en rendre compte, les preuves scientifiques que les services officiels qu'eux-mêmes dirigent et orientent leur apportent.<br />Il n'y aura que la fin de triste...Christophe Bouchethttps://www.blogger.com/profile/06516667254500962615noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-790775303661475192019-03-03T16:54:23.768+01:002019-03-03T16:54:23.768+01:00Bonjour,
C'est une fausse question : l'ag...Bonjour,<br /><br />C'est une fausse question : l'agriculture bio ne peut pas se généraliser pour deux raisons principales : d'une part ses rendements sont insuffisants pour nourrir les populations -- voyez par exemple la fiche de l'Académie d'Agriculture de France sur les rendements du blé*. D'autre part, l'agriculture biologique bénéficie actuellement d'un "effet halo", d'une protection contre les parasites et maladies issue des traitements phytosanitaires sur les cultures conventionnelles (c'est analogue à la protection des non-vaccinés lorsque le taux de vaccination est suffisant).<br /><br />Il y a d'autres raisons encore. Par exemple, l'agriculture biologique utilise dans de nombreux cas la matière organique produite par l'agriculture conventionnelle -- exemple: la ferme du Bec Helouin récupère le fumier de cheval d'un manège voisin.<br /><br />Cela ne répond pas à votre questionnement… Et la réponse n'est pas simple. Sauf à dire qu'il y aura forcément compétition puisqu'il faudra consacrer des surfaces à la production de pesticides.<br /><br />Pour le pyrèthre, voyez sur ce site "De la production des pyréthrines naturelles". On cultive actuellement dans les 25.000 hectares dans le monde.<br /><br />Le fameux herbicide "naturel" d'Osmobio, utilise de l'essence d'eucalyptus… je pense qu'on pourrait se faire du souci pour les eucalyptus si ce produit perçait sur le marché et si son utilisation se généralisait.<br /><br />Par curiosité, j'ai aussi cherché une "recette" de décoction d'ail: on fait macérer 100 grammes dans un litre d'eau… et on utilise ça. Admettons que ça suffit pour traiter 10 mètres carrés : il faudrait 100 kg d'ail pour traiter un hectare… une fois.<br /><br />Je sens que notre ami Christophe va faire chauffer sa calculette...<br /><br />https://www.academie-agriculture.fr/publications/encyclopedie/reperes/le-rendement-moyen-national-du-ble-tendre-dhiver-en-france-1998Wackes Seppihttps://www.blogger.com/profile/14410424229417632104noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-73977159859633205452019-03-03T16:16:46.602+01:002019-03-03T16:16:46.602+01:00L'article est intéressant mais ne reflète pas ...L'article est intéressant mais ne reflète pas vraiment l'agriculture française (je parle de celle avec les petites et moyennes exploitations) mais plutôt de celle des grandes fermes qui essayent de produire "bio". Car dans la plus part des exploitations en agriculture biologique qu'elles soient céréalières ou dans l'élevage limitent toutes sortes de produits même si ils sont autorisés (il s'en servent de dernier recours et encore...), ils préfèrent utiliser des techniques qui leurs évitent des risques de résistance ou de pollution de l'eau et de leurs sols comme avec le désherbage mécanique des rotations avec des cultures nettoyants... Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6614162695743181725.post-10630018771890942982019-03-02T11:31:14.258+01:002019-03-02T11:31:14.258+01:00Comme toujours, article très intéressant et bien é...Comme toujours, article très intéressant et bien écrit. Depuis que je m'intéresse à ce sujet, je me pose deux questions que je vois rarement traitées : si l'agriculture bio se généralisait, y aurait-il compétition entre culture des plantes dont sont tirées les substances pesticides et agriculture alimentaire ? Et quels sont les bilans environnementaux de la fabrication des pesticides de synthèse et de celle des pesticides bio ? Ces questions me sont venues à propos des huiles essentielles, de plus en plus utilisées. Allez-vous en parler ?<br />Mireille Gary - ParisAnonymousnoreply@blogger.com