FIER D’ÊTRE AGRICULTEUR
J’ai
reçu dans les derniers jours de février, et coup sur coup, trois articles
français qui m’ont interpelé, et qu’il me paraît intéressant de mettre en
parallèle.
Le
premier, publié le 17 février sur challenges.fr, s’intitule
« L’agriculture française est-elle malade ? » http://www.challenges.fr/economie/20150217.CHA3146/l-agriculture-francaise-va-vraiment-mal.html
Le
second, publié par Franck Gintrand le 21 février sur slate.fr, s’intitule
« Surréaliste Salon de l’Agriculture » http://www.slate.fr/story/98123/surrealiste-salon-agriculture
Le
troisième enfin, publié par Marion Desreumaux le 27 février sur
délitsdopinion.com, s’intitule « Des français qui aiment les agriculteurs
mais un peu moins l’agriculture ? » http://www.delitsdopinion.com/1analyses/des-francais-qui-aiment-les-agriculteurs-mais-un-peu-moins-lagriculture-18148/
Je
pense que ce qui se passe en France peut être élargi à beaucoup de pays
industrialisés, et même si le phénomène n’a pas partout la même intensité, il y
a fort à parier que nous le verrons s’aggraver dans les années qui viennent, à
moins que l’agriculture, les agriculteurs et les organismes et syndicats
agricoles ne soient capables de changer la tendance.
Nous
observons tout d’abord, sur challenges.fr, que « en 2014, les revenus des agriculteurs devraient reculer de 5%, à
24.400 euros, selon les premières prévisions.
Les éleveurs sont toujours aussi mal lotis. Par exemple les éleveurs
bovins ont vu leurs revenus chuter de plus de 20% à 14.500 euros par an.
Mais cette année, deux filières rejoignent les éleveurs dans le rang des
agriculteurs les plus mal payés. D'abord les arboriculteurs qui affichent des
revenus annuels en chute de plus de 55% à 13.400 euros. En cause, une
production de pêches et d'abricots abondante et des prix en baisse, la
concurrence espagnole tirant les cours vers le bas.
Mais surtout ce sont les céréaliers, jusqu'à présent considérés comme les
nantis du monde agricole, qui subissent de plein fouet la chute des cours des
céréales. Ils devraient enregistrer pour 2014 une perte de revenus d'environ
40% à 11.500 euros annuels.
Dans ce sombre tableau, seuls les viticulteurs et les éleveurs laitiers
tirent leur épingle du jeu. »
Premier constat, les agriculteurs
vivent souvent mal, avec des revenus modestes voire faibles. Car on
vit mal en France avec 14.500 euros par an, encore pire avec 13.400 euros,
alors que dire des 11.500 euros, soit moins de 1.000 euros par mois ?
Il est
connu que les années se suivent et ne se ressemblent pas. C’est souvent vrai,
mais pas toujours. Parfois elles se ressemblent.
Il y en
a toujours quelques-uns qui s'en tirent mieux que les autres, qui sont souvent
pris comme exemple de réussite, voire de richesse. Pourtant, la réalité est
bien celle décrite dans l'article de challenges.fr.
L’agriculture française, et
européenne dans son ensemble traverse une période très difficile.
L'article
ne fait pas mention des énormes distorsions de prix qui existent entre le prix
payé à l'agriculteur, et celui payé par le consommateur. Le thème apparaît
pourtant dans un des commentaires. Comment le consommateur, dont la part de
budget consacrée à l'alimentation ne cesse d'augmenter, peut-il comprendre que
l'agriculteur soit encore plus mal loti que lui? Actuellement, je veux dire
dans la période de l’hiver 2014-2015, les pommes de terre sont réglées à
l’agriculteur à 4 centimes/kg, les oranges à 7 centimes/kg. Avec ces prix,
l’agriculteur ne couvre pas ses frais, perd de l’argent et n’a pas d’autre
choix que de devoir s’endetter pour pouvoir continuer.
Ces
mêmes produits, payés à ces prix scandaleusement bas, sont vendus en magasin au
consommateur, entre 20 et 40 fois ce prix d’origine. C’est inacceptable.
Comment le système a-t-il pu se
vicier au point que les deux seuls maillons réellement indispensables de la chaine,
c’est-à-dire le producteur et le consommateur, en soient les seules victimes? Tous
les autres maillons (sociétés
d’emballages, de contrôle, de transport, acteurs commerciaux, grossistes,
détaillants, grandes surfaces), vivent correctement, voire bien ou même très
bien.
Comment
les pouvoirs publics peuvent-ils laisser se prolonger une situation qui nuit à
presque tout le monde, y compris á l'état lui-même?
Car
quand le pouvoir d'achat baisse, l'alimentation devient la première nécessité
et c'est l'ensemble de la consommation qui se réduit.
Sans
compter qu'un agriculteur, avec un revenu aussi bas, est condamné à vivre en
autarcie, cesse d'investir, et ne consomme rien.
Et tout
le monde se surprend de constater que l'économie des pays industrialisés stagne.
Ensuite,
sur delitsdopinion.com, nous découvrons que plusieurs enquêtes d’opinions
concernant l’agriculture ont été récemment publiées :
« Dans un récent sondage Harris Interactive pour Groupama réalisé à
l’occasion du Salon de l’Agriculture, 72% des Français indiquent avoir une
bonne image des agriculteurs. Peu de professions peuvent aujourd’hui se targuer
d’en avoir une aussi bonne. Celle-ci repose principalement sur l’incarnation de
la valeur « travail » (90% des Français estiment que les agriculteurs
travaillent beaucoup) et du sens de l’engagement (74% considèrent qu’ils
représentent bien cette valeur), ainsi que sur une conjugaison de défense du
patrimoine (76% les désignent comme garants du patrimoine naturel de notre
pays) et de modernité (84% jugent qu’ils ont su intégrer les nouvelles
technologies dans leur activité). Près de 2/3 des Français (64%) vont même
jusqu’à avancer que les agriculteurs doivent être considérés comme un exemple.
Même tonalité dans un sondage Odoxa pour le Parisien où le taux de « bonnes
opinions » atteint même 82%. Les agriculteurs se voient qualifiés d’utiles
(96%), de courageux (94%), de passionnés (90%) et de sympathiques (73%).
L’image d’Epinal de nourriciers, durs au labeur, cultivant le grenier de
la France ou élevant du bétail pour remplir nos assiettes perdure et participe
de l’identité de notre pays. C’est sans doute la raison pour laquelle autant de
responsables politiques se pressent dans les allées du Salon de l’Agriculture.
En outre, le métier d’agriculteur est associé à un sens important du sacrifice
: le fait de ne pas compter ses heures, de ne pas prendre de vacances… souvent
pour un revenu considéré comme n’étant pas à la hauteur des efforts fournis.
Dans ce cadre, il serait malvenu de critiquer des agriculteurs dont notre pays
ne pourrait pas se passer. Et il est plutôt bienvenu de promouvoir
l’implication voire une forme d’abnégation. »
C’est
bien, les français ont une opinion très positive et vertueuse des agriculteurs
et des valeurs qu’ils représentent, et c'est tant mieux. Mal payés, mais utiles
(!!!), courageux et sympathiques.
Soyons
fiers! Mais cela nous sert-il à quelque chose?
Car
tout n’est pas tout rose.
« Sur la question des subventions, les Français se montrent
assez ambivalents. Certes 47% des Français décrivent, dans le baromètre d’image
des agriculteurs de l’institut Ifop pour Dimanche Ouest France, les
agriculteurs comme « assistés », c’est-à-dire dépendants des aides publiques
(+3 points par rapport à 2014). Mais ce chiffre avait déjà atteint 61% en 2006.
Et une majorité souhaite que les subventions persistent, voire soient
amplifiées. En effet, 76% mentionnent qu’il faut selon eux «continuer à
subventionner l’agriculture pour maintenir une France rurale».
Concernant la sécurité sanitaire, 51% des Français dénoncent dans le
sondage Odoxa, une profession qu’ils considèrent insuffisamment attentive à cet
enjeu. Dans l’étude Harris Interactive, près d’un Français sur trois juge même
l’agriculture inefficace pour réduire les risques en matière de sécurité
alimentaire pour le consommateur (traçabilité des produits, labellisation…).
Dans le baromètre Ifop, si une majorité de Français estime qu’elle peut faire
confiance aux agriculteurs, cette proportion enregistre une baisse de 3 points
depuis 2014 et de 13 points depuis 2003. De plus, les Français ne sont plus
cette année que 52% à juger les agriculteurs respectueux de leur santé contre
59% en février 2014 et 69% en 2013. Cette dégradation assez nette interroge.
Enfin et surtout, dans le sondage Harris Interactive, 61% des Français
jugent que l’agriculture française est inefficace pour lutter contre la
pollution de l’eau, de l’air et des sols. Dans le sondage Odoxa, 64% jugent que
l’agriculture n’est d’ailleurs pas suffisamment attentive à l’environnement,
52% qualifiant par conséquent les agriculteurs de « pollueurs ». Même critique
se manifestant dans le sondage Ifop : seuls 44% des Français considèrent que
les exploitants agricoles sont respectueux de l’environnement, soit une baisse
de 5 points depuis 2014 et de 12 points depuis 2012. L’impact de l’agriculture
sur l’environnement constitue donc un potentiel point de crispation entre les
Français et les agriculteurs. »
Nous
voilà bien ! L'agriculteur est en
fait un utile pauvre vertueux sympathique courageux pollueur, dangereux et
assisté. Le portrait avance, mais il devient grimaçant. On peut juste se
demander quel être étrange va en sortir.
Heureusement,
le Salon de l’Agriculture va faire le nécessaire pour réconcilier la population
et son agriculture. Est-ce bien sûr ?
« Le Salon capitalise sur une image sympathique et bon enfant, celle
d’un événement emblématique et médiatique. Une image surréaliste aussi, à mille
lieux de l’agriculture moderne. Malgré la petite visite traditionnelle du
Président de la République et de l’ensemble de la classe politique, le Salon
met un point d’honneur à maintenir ce décalage surréaliste entre la vision
d’une ruralité devenue marginale et les réalités d’un monde agricole qui a pris
un virage technologique impressionnant.
Certes, les organisateurs du Salon n’en sont pas totalement inconscients.
Ils ont choisi à juste titre le thème de «L’agriculture en mouvement» pour
cette édition 2015 afin de promouvoir les techniques scientifiques modernes
utilisées par la profession. Mais à l’évidence, le choix du thème n’est qu’une
formalité vite expédiée. Sur le site internet de l’événement, on retrouve, à
côté de ce thème, des rubriques telles que «J’aime les animaux», «Bar et cave à
vin», «Produits du terroir», «Concours général agricole»… Sans compter que,
cette année encore, l’espace réservé aux animaux va augmenter.
Un Salon qui ment sciemment sur la réalité de l’agriculture moderne.
Une image quasiment intemporelle… Pourtant, l’agriculture a fait de
gigantesques progrès. Et quoi qu’en disent ses détracteurs, elle ne se limite
pas au débat sur l’utilisation des engrais ou le développement des OGM. Qui le
dira si les agriculteurs n’en sont pas eux-mêmes convaincus, s’ils sont tétanisés,
complexés au point de se réfugier derrière une façade surannée?
En l’espace de quelques années, les agriculteurs sont passés d’une
agriculture traditionnelle à une agriculture intensive puis à une agriculture
de très grande précision. Grâce à des systèmes de guidage par satellite, on ne
conduit plus un tracteur comme hier. Grâce aux systèmes d’information, on ne
trait plus une vache aujourd’hui comme on le faisait encore dans les années
1990.
Plus décisif, le recours aux modélisations mathématiques pour optimiser
l’exploitation d’un champ, l’importance de la biologie moléculaire, de la lutte
intégrée et de la sélection végétale pour protéger les écosystèmes face aux
menaces, ou de la génétique moderne pour mieux comprendre la physiologie d’un
animal, l’architecture des réseaux d’irrigation qui permettent aujourd’hui de
cultiver du blé presque n’importe où, jusque dans le désert… Et que dire des
progrès qui ont été accomplis pour économiser l’eau, améliorer le bien-être
animal, concevoir des produits plus adaptés à la demande et aux contraintes de
la vie moderne? Oui, ce sont ces réalités-là qu’il faudrait oser mettre en
valeur, car tous ces aspects sont maintenant au cœur de la profession
d’agriculteur ou d’éleveur dans les pays développés.
Du reste, c’est par la maîtrise de ces bouleversements que notre
production agricole reste la première de l’Union européenne, à hauteur de 18%,
assez loin devant l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, qu’on situe à environ
12%. La France est un des pays affichant les plus hauts niveaux de productivité
par tête et de rendements céréaliers du monde, avec les Etats-Unis, l’Australie
et le Brésil. Notre secteur agroalimentaire reste compétitif à l’international
avec une balance commerciale excédentaire depuis les années 1970, y compris
durant ces dernières années marquées par la crise.
Alors, comment s’expliquer que le Salon de l’Agriculture ne rende pas
plus visibles les avancées technologiques et les machines innovantes qui ont
permis ces résultats? Cela ferait sans aucun doute la joie des enfants et
probablement de leurs parents, au même titre que la douceur de la laine d’un
mouton ou le goût d’un saucisson local. »
On
attaque ici un autre registre, pourtant étroitement lié avec les articles
précédents.
Il
semble qu’il existe un certain complexe, une sorte de timidité, dans le monde
agricole.
Peut-être vient-il de la pression
démesurée et injustifiée qui pèse sur lui,
combinaison hasardeuse et insidieuse de :
-une
forme approximative d’écologisme diffus dans la population, souvent inculte sur
l'agriculture et aveuglée dès qu'on lui parle d'environnement,
-la
peur irraisonnée de l’empoisonnement, fortement appuyée par les lobbies
écologistes et largement relayée par les médias et les pouvoirs publics, alors
que le risque n’a jamais été aussi bas depuis que le monde est monde,
-une
certaine maladresse des organismes agricoles, pas toujours au diapason entre
eux pour faire front commun dans la défense "d'une certaine idée de
l'agriculture", et chacun tirant donc la couverture à lui,
-un
populisme évident de la classe politique, pour laquelle 5,6% des emplois et
3,6% du PIB ne pèsent pas forcément bien lourd dans la balance
politico-électorale, même si "autant
de responsables politiques se pressent dans les allées du Salon de l’Agriculture",
-de
l’impuissance des organismes scientifiques et techniques agricoles, souvent
bloqués, soit par l’orientation « politiquement correcte » de leur
travaux, soit par des budgets excessivement réduits, ou encore soupçonnés de
partialité pour avoir dû chercher des financements auprès des entreprises
privées, afin de pouvoir maintenir leur activité et les emplois qui en
dépendent.
« Et si les agriculteurs assumaient aussi leur métier avec fierté?
Le pari mérite donc d’être relevé car il s’agit là d’une aventure
scientifique et humaine formidable. Malheureusement, l’opinion ne s’en rend pas
toujours compte et reste méfiante face à la technologie agricole, entre les
controverses éthiques autour des OGM et les dérives de quelques grandes
multinationales impliquées dans la «Révolution Verte». Mais comment lui en
vouloir si le Salon, qui est l’unique occasion de célébrer l’agriculture en
France, ne remplit pas sa mission d’éducation et d’information, comme le fait
par exemple le Mondial de l’Agriculture et de l’Élevage de la SIMA, hélas trop
méconnu?
Une telle ambition est loin d’être inaccessible. Les responsables du
Salon craignent peut-être un déficit d’audience en bousculant leur stratégie,
mais ils ne devraient pas se montrer si frileux. Aux États-Unis, le Musée des Sciences
et de l’Industrie de Chicago connaît un succès remarquable, précisément pour sa
capacité à proposer des expériences concrètes et ludiques à un public familial,
dans un univers agricole revisité, et qui révèlent les prouesses parfois
incroyables dont nos systèmes productifs actuels font preuve au
quotidien. »
Le
public pourrait ainsi palper l'évolution bien réelle de l'agriculture, en
comprendre les enjeux, constater que les agriculteurs ne sont plus ces
pollueurs dangereux et assistés qu'on leur présente régulièrement.
En effet, il est à mon avis très
réducteur et contreproductif de maintenir, dans l’esprit du grand public, année
après année, l'image de l'agriculteur seulement comme celle du bon paysan à
l’ancienne dans son costume folklorique, avec comme attraits principaux des
salons, les concours de bétail et les dégustations de vin, fromage et
cochonnaille.
Je ne dis pas qu'il faut les
supprimer, cette image sympathique, artisanale et fruste participe à l'opinion
généralement positive. Mais, comme il est dit dans l'article, il devrait être mis davantage l'accent sur
les nombreux aspects de grande modernité et de nouvelles technologies dont
l'agriculture peut se targuer.
L'agriculture de précision est
de plus en plus une réalité, et c'est aussi un des moyens principaux dont elle
dispose pour respecter les enjeux productifs et environnementaux qui se
présentent à elle.
Et n'oublions jamais que
l'agriculture est un secteur hautement stratégique. C'est à la fois
- une monnaie d'échange: on
troque des produits industriels par des produits agricoles avec des pays ayant
peu d’autres ressources,
- une arme géopolitique: voyez
ce qui se passe dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie: pour protester
contre les mesures de répression, la Russie a fermé ses frontières aux produits
alimentaires issus des pays soutenant ces mesures. Le résultat en est une crise
agricole par excès de production,
- un outil de contrôle
environnemental, permettant le maintien de nombreux équilibres naturels,
contrairement à ce qu'on veut bien nous faire croire. Imaginez simplement les
Landes sans agriculture et sylviculture? On observerait à coup sûr le retour du
paludisme, pour ne citer qu'un exemple,
- une base indispensable de
l'industrie et de l'artisanat, par fourniture de très nombreuses matières
premières (voir à ce propos, mon article nº30 "Ils sont partout", de
septembre 2014).
Laisser
l'agriculture livrée à elle-même, comme semble vouloir le faire l'Union
Européenne, c'est aussi et surtout prendre le risque de laisser disparaitre le
savoir-faire et la connaissance des nombreux agriculteurs, agronomes et
techniciens agricoles qui, ruinés ou lassés de faire des efforts sans retour,
se recyclent ou s'en vont s'installer ailleurs, dans des pays, souvent en
développement, qui eux, savent valoriser leurs compétences.
Les agriculteurs doivent
apprendre à faire connaître leur métier à des consommateurs qui n’en ont aucune
idée, simplement, en montrant et en expliquant la réalité, avec l’appui des
organismes officiels et scientifiques. L’agriculture s’est métamorphosée (voir
mon post nº2 « métamorphose » de janvier 2014), mais qui, à part les
agriculteurs eux-mêmes, en est conscient ?
Une communication dirigée vers
le consommateur ne peut qu’avoir un effet positif sur son opinion, et par effet
indirect, sur la consommation.
L’agriculture dans son ensemble
a tout à y gagner, encore faut-il trouver le bon moyen de le faire.
Soyons
fiers d'être agriculteurs. Soyons fiers du travail difficile que nous réalisons
tous les jours pour que la population puisse avoir à sa disposition une
nourriture abondante, diversifiée et saine.
Je suis vraiment très heureux de pouvoir vous lire à nouveau et j'en profite pour saluer votre démarche, trilingue, pour faire connaître et comprendre l'agriculture d'aujourd'hui alors que la désinformation sévit plus que jamais.
RépondreSupprimerMais, je ne comprends pas bien, s'agit-il d'un article récent ou d'une reprise d'un ancien?
Merci à vous pour ce commentaire. L'article "Fier d'être agriculteur est ancien, mais les liens des photos s'étaient perdus. En les actualisant, la date s'est aussi actualisée. C'est juste un petit problème technique de Blogger, le gestionnaire du blog. J'en ai mis le lien à la fin de mon nouvel article "Merci, agriculteur, de remplir notre garde-manger". J'ai d'ailleurs modifié la méthode d'insertion des photos lorsqu'elles ne sont pas de moi, afin que ça ne se produise plus pour les nouveaux articles.
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