lundi 25 avril 2016

76- Bad weather -7- The lack of light

BAD WEATHER - THE LACK OF LIGHT

This is a common situation in the spring that is not necessarily rain.
The lack of light is just due to a low cloud ceiling, these days without sun, either generally without rain, of undefined weather. It's not good weather, but it's not really bad weather.


Temperatures are usually rather sweet, without night coolness or daytime heat stroke.
It can be a bit depressing. It is possible that I tell you this, because I live in a sunny area, where clouds and rain often seem incongruous.

The plant has a slower photosynthesis. In fact, depending on the period in which this lack of light occurs, the effects are different. Regarding me, and this year, it happened right on the ripening period of the fruits of the earliest varieties.
This slow photosynthesis does not allow the plant to ensure everything, both its own needs and the needs of the fruit.
Besides, if you look at the tree, you will usually see it yellowish, slightly chlorotic. One might think that this is an iron deficiency. But this symptom disappears after a few days of sunshine.


This bad-defined weather, characterized by the lack of light, in ripening period, can cause various problems:
The lack of sugar and aromas, so a tasteless, disappointing fruit,
The lack of color, so the loss of visual appeal (so important for sale https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/12/61-quality-2-appearance.html ), often accompanied by a great challenge for the farmer and the picker to select on the tree, all fruits that must be collected, and let those who have to wait.

Susceptibility to fungal diseases, so large skin defects, and increased risk of rot in conservation.
Accelerated and premature maturity of fruits, just a few days before the date, unattractive, with an imperfect form, and with a flesh that does not reach its ideal texture.

In fact the tree, which "knows" that it cannot run out the task if the sun does not come back quickly, anticipates ripening to get rid of fruit. It is a measure of survival, while the plant knows that the seed is sufficiently mature, for the continuation of the species is ensured.
However, the fruit should not reach full maturation? Is the purpose of the plant is not to reach the ripening fruit?
Basically, what is a fruit? That's another issue I will give you my opinion in a future article.

A few days after sun is back, gradually everything returns to normal. In fact what makes the quality of fruit, flavors, sugar, texture, juiciness, crisp, is acquired in the last days before physiological maturity. Thus the improvement of weather, results after a few days in a clear quality improvement.
Similarly, a degradation of the weather results in a few days in a degradation of quality.


But those days of bad weather, which will ultimately had little impact on the tree, will have serious economic consequences for the farmer whose harvest will not live up to his expectations and especially his trade commitments. Sale prices will suffer, and the fruit classification results too.


In this series, which is far from over, I just want you to record one thing:
Agriculture is a feed mill and open pit raw materials, without roof (except the greenhouses, of course), in which the unexpected are numerous and regular.
Ensure standardized quality in these conditions is extremely difficult.
The farmer does everything possible, for its product meet the standards, and set increasingly by supermarkets, on criteria that have nothing to do with the agricultural requirements.
Marketing and standardization require farmer’s work that goes against the very nature of agriculture.

You, consumers are the only ones that can evolve the food market to a little more consistency.
In my article "Food cosmetics" https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/01/37-food-cosmetics.html , I told you that 50% of pre-harvest pesticides are applied for cosmetics purposes.
Is it tolerable?

The farmer has no choice, if he wants to get economical results, than presenting a product that meets the requirements of its customers, although they have generally quite little to do with the consumer expectations on the one hand, and the imperatives of agriculture on the other hand.

76- Intempéries -7- Le manque de lumière

INTEMPÉRIES – LE MANQUE DE LUMIÈRE

C'est une situation fréquente au printemps, qui ne se traduit pas forcément par de la pluie.
Le manque de lumière est juste dû à un plafond nuageux bas, ces jours entiers sans soleil, sans pluie non plus en général, de temps mal défini. Il ne fait pas beau, mais ce n'est pas non plus du vrai mauvais temps.


Les températures sont généralement plutôt douces, sans fraicheur nocturne ni coup de chaleur diurne.
Ça peut être un peu déprimant. Il est aussi possible que je vous dise ça parce que je vis dans une région de soleil, où les nuages et la pluie paraissent souvent incongrus.

La plante, elle, a une photosynthèse ralentie. En fait, selon la période à laquelle ce manque de lumière se produit, les effets sont différents. En ce qui me concerne, et cette année, ça s’est produit en plein sur la période de maturation du fuit des variétés les plus précoces.
Cette photosynthèse ralentie ne permet pas à la plante d’assurer tout, à la fois ses propres besoins et les besoins du fruit.
D’ailleurs, si vous observez l’arbre, vous le verrez généralement jaunâtre, légèrement chlorotique. On pourrait penser qu’il s’agit d’une carence en fer. Mais ce symptôme disparaît au bout de quelques jours de soleil.


 Ce temps mal défini, caractérisé par le manque de lumière, en période de maturation, peut provoquer des problèmes variés:
Le manque de sucre et d'arômes, donc un fruit insipide, décevant
Le manque de couleur, donc la perte de l'attrait visuel (si important pour la vente https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/12/61-qualite-2-laspect.html), souvent accompagné d'une grande difficulté, pour l'agriculteur et le cueilleur, à choisir sur l’arbre les fruits qui doivent être récoltés, et laisser ceux qui doivent encore attendre.
La sensibilité aux maladies fongiques, donc de gros défauts d'épiderme, des risques accrus de pourritures en conservation.
Une maturité accélérée et prématurée des fruits, juste quelques jours avant la date, sans attrait, avec une forme imparfaite, et avec une chair qui n'atteint pas sa texture idéale.

En fait l’arbre, qui « sait » qu’il peut s’épuiser à la tâche si le soleil ne revient pas rapidement, anticipe la maturation pour se débarrasser des fruits. C’est une mesure de survie, alors que la plante sait que la graine est suffisamment mûre pour que la continuité de l’espèce soit assurée.
Pourtant, le fruit ne devrait-il pas arriver à maturation complète? N'est-ce pas la finalité de la plante que d'arriver à la maturation du fruit?
En gros, qu'est-ce qu'un fruit? Ça c'est une autre question sur laquelle je vous donnerai mon avis dans un prochain article.

Il suffira de quelques jours de retour du soleil pour que tout revienne progressivement à la normale. C'est qu'en fait, tout ce qui fait la qualité d'un fruit, arômes, sucre, texture, jutosité, croquant, s'acquiert dans les derniers jours précédant la maturité physiologique. Donc une amélioration du temps se traduit en quelques jours par une nette amélioration de la qualité.
De la même manière, une dégradation du temps se traduit en quelques jours par une dégradation de la qualité.


Mais ces jours de mauvais temps, qui n’auront finalement eu que peu de conséquences pour l’arbre, auront des répercussions économiques sérieuses pour l’agriculteur, dont la récolte ne sera pas la hauteur de ses espérances et surtout de ses engagements commerciaux. Les prix de vente s’en ressentiront, ainsi que les résultats de classification des fruits.


De cette série, qui est loin d'être terminée, je veux juste que vous reteniez une chose:
L'agriculture est une fabrique d'aliments et de matières premières à ciel ouvert, sans toit (sauf les serres, bien sûr), dans laquelle les imprévus sont nombreux et habituels.
Garantir une qualité standardisée dans ces conditions est extrêmement difficile.
L'agriculteur fait tout son possible pour que son produit corresponde aux standards fixés de plus en plus par les supermarchés, sur des critères qui n'ont rien à voir avec les impératifs de l'agriculture.
Le marketing et la standardisation imposent aux agriculteurs un travail qui va à l'encontre de la nature même de l'agriculture.

Vous, consommateurs, êtes les seuls qui puissent faire évoluer le marché alimentaire vers un peu plus de cohérence.
Dans mon article intitulé « Cosmétique des aliments » https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/01/37-cosmetique-des-aliments.html , je vous disais que 50% des pesticides avant récolte sont appliqués à des fins cosmétiques.
Est-ce tolérable?

L'agriculteur, lui, n'a pas d'autre choix, s’il veut s’en sortir économiquement, que de présenter un produit conforme aux exigences de ses acheteurs, bien qu’elles aient en général assez peu de rapport avec les attentes des consommateurs d'une part, et les impératifs de l'agriculture d'autre part.

76- Intemperies -7- La falta de luz

INTEMPERIES – LA FALTA DE LUZ

Es una situación habitual en primavera, que no siempre se acompaña con lluvia.
La falta de luz es simplemente debida a una cubierta nubosa permanente, esos días enteros sin sol, en general sin lluvia tampoco, ese tiempo mal definido. No hace buen tiempo, pero tampoco hace mal tiempo.


Las temperaturas son generalmente suaves, sin frescor nocturno, ni tampoco calor de día. Puede ser un poco deprimente. Pero es posible que si digo esto, es porque vivo en una región de sol, donde las nubes y la lluvia a menudo parecen fuera de lugar.

La planta tiene una fotosíntesis ralentizada. En realidad, según la época en la que esta falta de luz se produce, los efectos son diferentes. Para lo que me interesa, y este año, ha ocurrido justo en la época de maduración de la fruta de las variedades más tempranas.
Esta fotosíntesis ralentizada no le permite a la planta de asumir todo, tanto sus propias necesidades como las de la fruta.
De hecho, si observas el árbol, en general lo veras amarillento, un poco clorótico. Se podría pensar en una carencia férrica. Pero el síntoma desaparece después de algunos días de sol.


Este tiempo mal definido, caracterizado por la falta de luz, en periodo de madurez, puede provocar problemas variados:
La falta de azúcares y de aromas, con lo que la fruta es insípida y decepcionante,
La falta de color, y la pérdida del atractivo visual (tan importante para la venta https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/12/61-calidad-2-la-apariencia.html), también acompañado de una gran dificultad, para el agricultor y el cosechador, para elegir sobre la planta, las frutas que hay que coger y dejar las que todavía deben esperar.
La sensibilidad a las enfermedades fúngicas, y por consecuencia serios defectos de epidermis, y un incremento de las podredumbres en conservación.
Una madurez acelerada y prematura de las frutas, solo unos días antes de su fecha, sin atractivo, con una forma imperfecta, y con una carne que no alcanza su textura ideal.

En realidad el árbol, que “sabe” que se puede agotar si el sol no vuelve rápidamente, anticipa la madurez para librarse de las frutas. Es una medida de supervivencia, ya que la planta sabe que la semilla es suficientemente madura para que la continuidad de la especie esté garantizada.
Sin embargo, ¿No debería la fruta llegar a madurar completamente? ¿No es la finalidad de la planta que de llegar a la madurez de la fruta?
Total, ¿Qué es una fruta? Es otro problema del que te hablare en un próximo artículo.

Unos días de buen tiempo serán suficientes para que todo vuelva progresivamente a la normalidad. Es que en realidad, todo lo que hace la calidad de una fruta, los aromas, el azúcar, la textura, la jugosidad, el crujiente, se adquieren en los últimos días antes de la madurez fisiológica. Con esto, una mejora del tiempo se traduce en pocos días por una clara mejora de la calidad.
Del mismo modo, un empeoramiento del tiempo se traduce en pocos días por un empeoramiento de la calidad.


 Pero esos días de mal tiempo, que a fin de cuenta habrán tenido poca consecuencia para el árbol, habrán tenido repercusiones económicas serias para el agricultor, cuya cosecha no habrá alcanzado sus expectativas, y sobre todo sus compromisos comerciales. Los precios de venta serán peores, así como los resultados de la clasificación de las frutas.


De esta serie, que no está terminada, ni mucho menos, solo quisiera que recuerdes una cosa:
La agricultura es una fábrica de alimentos y de materias primas sin techo (salvo los invernaderos por supuesto), en la que los imprevistos son numerosos y habituales.
Garantizar una calidad estandarizada en esas condiciones es extremadamente difícil.
El agricultor hace todo lo posible para que el producto se corresponda con los estándares fijados cada vez más a menudo por los supermercados, sobre criterios que no tienen nada que ver con los imperativos de la agricultura.
El marketing y la estandarización imponen a los agricultores un trabajo que va a la inversa de la propia naturaleza de la agricultura.

Tú, consumidor, eres el único que puede hacer evolucionar el mercado de la alimentación hacia un poco más coherencia.
En mi artículo llamado “Cosmética de los alimentos” https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/01/37-cosmetica-de-los-alimentos.html, te contaba que 50% de los plaguicidas antes de recolección tienen finalidad cosmética.
¿Es tolerable?

El agricultor no tiene más remedio, si quiere equilibrar su presupuesto, que presentar un producto conforme con las exigencias de los compradores, aunque tengan, en general, poca relación con las expectativas del consumidor por una parte, y con los imperativos de la agricultura por otra parte.

dimanche 10 avril 2016

75- ¿Puede matar el jamón?

¿PUEDE MATAR EL JAMÓN?

Este artículo reciente es de José Miguel Mulet Salort, conocido como JM Mulet, profesor titular de biotecnología en la Universidad Politécnica de Valencia (España), autor de un polémico libro sobre alimentación “Comer sin miedo” (que te recomiendo leer y estudiar), et gran defensor de la coherencia científica contra los bulos de los movimientos anti-ciencia.
Ataca de manera sistemática los argumentos angustiosos a menudo soltado al aire por los militantes medioambientalistas, sin referencia o sin prueba científica fiable.
Te recomiendo su blog www.jmmulet.naukas.com, y su cuenta de Twitter @jmmulet.


Aquí el artículo.


“¿Puede matar el jamón?
TODO ES TÓXICO.

La semana pasada conté cómo lo que se presenta en los medios de comunicación como un experimento científico no siempre es tal, generalmente porque faltan los controles.
Existe otro caso que evidencia la separación entre ciencia y medios de comunicación. Muchas veces la investigación es correcta, los controles son correctos, el científico lo comunica a los medios... y la noticia que sale no tiene nada que ver con el descubrimiento. Muchas veces la prensa da una versión alarmista o presenta como un bombazo algo que no lo es.

Para empezar. Un descubrimiento científico se publica en revistas científicas o se patenta. ¿Fácil no? Pues a veces el mecanismo de control más sencillo falla. Cuando un científico hace una rueda de prensa para comunicar un descubrimiento, sin publicación ni patente... está vendiendo una moto o busca autobombo. Grandes pufos de la ciencia como el motor de agua de la Universidad de Valencia, la fusión fría o que las ratas alimentadas con maíz transgénico sufrían cáncer, se presentaron en ruedas de prensa sin que nadie hubiera visto el artículo. Y muchas veces los artículos nunca salieron, o salieron y fueron retirados.

Vamos al segundo problema, el alarmismo. Por ejemplo, hagamos un experimento sencillo e imaginario. Cogemos a alguien y le damos 100 g de jamón serrano y evaluamos su salud. Al día siguiente le damos 200g, al siguiente 400g y así cada día vamos doblando la cantidad. Al principio todos los parámetros de salud salen normales, pero cuando las dosis se hacen altas vemos que el riñón y otros órganos empiezan a fallar. Al final el señor se muere. El científico publica cuál fue la última cantidad de jamón que el señor se tomó (casi 4 kg de una sentada) y se lo cuenta a la prensa. El titular es: "El jamón serrano es muy tóxico".

¿Imaginario? Para cualquier sustancia se puede determinar su nivel de toxicidad haciendo experimentos similares al que he descrito, pero en animales. El parámetro más típico es el LD50 (de lethal dose) que es la concentración que provoca que la mitad de los animales del experimento fallezcan. Y siembre hay un nivel a partir del cual una sustancia, la que sea, es tóxica.

Por ejemplo, el LD50 del agua es de 6 litros. Ahora que muchos ayuntamientos quieren prohibir el glifosato, cabría recordar que el de la cafeína o la aspirina es mucho más bajo. Es decir, necesitas menos dosis para morirte. Similar pasa con los compuestos cancerígenos. Existen ensayos para evaluar la capacidad de un compuesto para producir cáncer, y el resultado no es "sí" o "no", sino una probabilidad de producir cáncer en un determinado espacio de tiempo. Por lo tanto, cuando se desató el pánico hace unos meses porque el jamón y la mortadela eran cancerígenas, cabría recordar que lo importante no es que lo sean, sino en qué magnitud. Y su magnitud es bastante baja. De hecho, el sujeto imaginario del experimento anterior no se muere de cáncer sino atiborrado de jamón.

Un error parecido se puede dar a la inversa, cuando el problema no son las grandes cantidades sino las pequeñas. Por ejemplo, titulares de prensa como "El agua de tal ciudad contiene cocaína...", "El aire de tal ciudad contiene heroína...". Vamos, que te vas de fiesta un fin de semana y no hace falta que gastes en vicios, con beber y respirar te sale el colocón gratis. ¿Realmente nos estamos drogando? Obviamente no. La cuestión es que los sistemas de detección cada vez son más precisos, por lo que cantidades que antes no aparecían en los análisis, ahora sí que lo hacen. Y estamos igual que antes, lo importante no es el qué, sino el cuánto. Si uno calcula, para hacerse una raya de cocaína necesitaría beberse el embalse de Contreras. Pero esto tiene un problema, antes de notar el efecto de la cocaína se habría muerto. Recuerda, el agua es tóxica. Más de seis litros te matan.”

Solo indicar, para los que no lo saben, que el embalse de Contreras, en la provincia de Valencia, tiene una superficie de 2710 ha, con una capacidad de 943 millones de m3 de agua.




Un pequeño artículo bien claro.
Cuidado, mucho cuidado con lo que se dice, con lo que se publica.
Hace 2 años justo, publicaba en este blog un artículo llamada “¡Todos somos dianas!” https://culturagriculture.blogspot.com.es/2014/04/12-todos-somos-dianas.html
Te explicaba como nuestros comportamientos y hábitos están estudiados y analizados para poder presentarnos siempre lo que se supone que estamos buscando. El artículo iba enfocado al consumo de bienes en general, al fomento del consumo, a llevarnos a gastar dinero.
Podría repetir el mismo artículo, casi sin cambiar nada, para explicarte cómo nuestros miedos, nuestros temores, están estudiados y utilizados para guiarnos hacia la dirección que uno quiera.

Hace un año, en febrero de 2015, publicaba otro artículo sobre “El caso Alar” https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/02/38-el-caso-alar.html, en el que os contaba uno de los primeros bulos anti plaguicidas, de los años 80, que se cargó un producto totalmente inocuo, hecho para mejorar la conservación de la fruta. Una bonita manipulación científica y una comunicación televisiva bien organizada hicieron que nadie fue capaz de salvar a un producto útil, sin motivo alguno, por pura ideología.

En septiembre de 2015, la página francesa ForumPhyto publicaba un interesante artículo sobre la habitual confusión entre peligro y riesgo.  http://www.forumphyto.fr/2015/09/07/clairement-distinguer-danger-et-risque-risque-danger-x-exposition/ . Esas dos nociones son muy distintas, pero el público en general no hace la diferencia, y los lobbies medioambientalistas  juegan de están ignorancia.
En realidad riesgo = peligro x exposición.
Se puede acceder a un interesante video (en inglés, pero fácil de entender) https://www.youtube.com/watch?v=PZmNZi8bon8&feature=youtu.be,  en el que se explica (entre otras cosas) como la harina de trigo no presenta riesgo habitual para la salud de las personas. Sin embargo, el panadero, expuesto muchas horas al día al polvo de harina, puede desarrollar enfermedades específicas, a veces graves, debidas a su exposición.
¿Debemos prohibir la harina de trigo porque está demostrado científicamente que puede provocar enfermedades graves?


En octubre 2015, publicaba otro artículo llamado “La conspiración del farol” https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/10/56-la-conspiracion-del-farol.html en el que te explicaba como los lobbies medioambientalistas nos están manipulando, actuando sobre nuestros miedos para llevarnos a apoyar sus tesis y su visión del mundo.
También explicaba que sus finalidades no son humanistas, todo lo contrario. Matar no les preocupa. De hecho, son directamente responsables de miles de muertes todos los días. Son crímenes contra la humanidad la más pobre, apoyados por la humanidad la más rica.


Así que, piénsatelo, antes de firmar una petición, antes de pedir la prohibición de tal cosa, la retirada de tal otra.
¿Quién le saca provecho?,
¿Quién se va a cebar de este movimiento en el que tú, con toda tu buena fe, estas dando apoyo?
¿Y cuáles serán las consecuencias reales de dicha retirada o prohibición?

Estoy preparando otro artículo, esta vez sobre el glifosato, el herbicida que todo el mundo, excepto los agricultores, quiere ver desaparecer.

Las redes sociales se han convertido en una inmensa tribuna manipuladora.

Estas manipulado. Estamos manipulados.

No te dejes llevar por el miedo, no dejes que tu afecto, tan fácil de manipular, tome el dominio sobre tu juicio y tu inteligencia.

75- Le jambon peut-il tuer?

LE JAMBON PEUT-IL TUER ?

Cet article récent est de José Miguel Mulet Salort, connu comme JM Mulet, professeur titulaire de biotechnologie à l’Université Polytechnique de Valencia (Espagne), auteur d’un livre polémique sur l’alimentation « Comer sin miedo » (Manger sans crainte), que je vous recommande chaudement de lire à fond, et grand défenseur de la cohérence scientifique face aux bobards des mouvements antiscience.
Il attaque de manière systématique les arguments anxiogènes, fréquemment lâchés en l’air par les militants environnementalistes, sans référence ou sans preuve scientifique fiable.
Je vous recommande son blog (en espagnol) www.jmmulet.naukas.com et son compte Twitter @jmmulet.

Voici donc l’article.


« Le jambon peut-il tuer ?
TOUT EST TOXIQUE.

La semaine dernière j’ai raconté comment ce qui est présenté par les moyens de communication comme une expérience scientifique ne l'est ’as toujours, en général par manque de contrôle.
Il existe un autre cas qui met en évidence la distance qu’il y a entre la science et les moyens de communication. En général la recherche est correcte, les contrôles sont corrects, le scientifique le communique aux médias...et la nouvelle qui est publiée n’a rien à voir avec la découverte. Souvent la presse donne une version alarmiste ou présente comme un scoop quelque chose qui ne l’est pas.

Pour commencer, une découverte scientifique se publie dans les revues scientifiques ou se patente. Facile, non ? En fait parfois le mécanisme de contrôle le plus simple échoue. Quand un scientifique fait une conférence de presse pour communiquer une découverte, sans publication ni patente…c’est un canular, ou il cherche la reconnaissance. Beaucoup de grands canulars de la science comme le moteur à eau de l’Université de Valencia, la fusion froide ou le cancer des rats alimentés au maïs OGM, furent présentés en conférence de presse sans que personne n’ait pu voir l’article. Et en général, les articles ne sont jamais publiés ou sont publiés et retirés.

Allons au deuxième problème, l’alarmisme. Par exemple, faisons une expérience simple et imaginaire. Prenons quelqu’un et nous lui faisons manger 100g de jambon serrano et nous évaluons sa santé. Le jour d’après nous lui en donnons 200g, le jour suivant 400g et ainsi de suite, en doublant la dose chaque jour. Au début, tous les paramètres de santé sont normaux, mais quand les doses augmentent, nous observons que les reins et d’autres organes commencent à flancher. Au bout du compte, le sujet meurt. Le scientifique publie la dernière dose de jambon absorbée (presque 4 kg en une fois) et raconte le tout à la presse. Le gros titre est : « Le jambon serrano est très toxique ».

Imaginaire ? Pour n’importe quelle substance on peut déterminer son niveau de toxicité en faisant des expériences similaire à celle que je viens de décrire, mais sur des animaux. Le paramètre le plus typique est la DL50 (dose létale), qui est la concentration qui provoque que la moitié des animaux de l’expérience ne meurent. Et il y a toujours un niveau à partir duquel une substance, quelle qu’elle soit, est toxique.

Par exemple, la DL50 de l’eau est de 6 litres. Actuellement que beaucoup de mairies veulent interdire le glyphosate, il convient de dire que celle de la caféine ou de l’aspirine est beaucoup plus basse. C’est-à-dire qu’il faut une dose beaucoup plus faible pour en mourir. C’est la même chose avec les composés cancérigènes. Il existe des essais pour évaluer la capacité d’un composé à provoquer le cancer, et le résultat n’est pas « oui » ou « non », sinon une probabilité de provoquer un cancer dans un lapse de temps déterminé. Pour cette raison, quand il y eut une panique, il y a quelques mois, parce que le jambon et la mortadelle étaient cancérigènes, il convient de rappeler que l’important n’est pas qu’ils le soient, sinon dans quelle magnitude. Et cette magnitude est très basse. De fait, le sujet imaginaire de l’expérience antérieure ne meurt pas de cancer, mais saturé de jambon.

Une erreur similaire est possible à l’inverse, quand le problème n’est pas de grandes quantités, mais de petites. Par exemple, des titres de presse tels que « L’eau de telle ville contient de la cocaïne… » ou « l’air de telle ville contient de l’héroïne… ». Allons, si vous allez à une fête un week-end, il ne sera pas nécessaire de dépenser beaucoup en vices, il suffira de boire et respirer et le shoot vous sortira gratis. Vraiment vous serez drogués ? Bien sûr que non. La question est que les systèmes de détection son toujours plus précis, et font que des quantités qui, autrefois, passaient inaperçues, désormais sont détectées. Et la situation est la même qu’avant, l’important n’est pas quoi, mais combien. Si on fait le calcul, pour se faire une raie de cocaïne, il faudrait boire toute l’eau du barrage de Contreras. Mais il y a un problème, avant de noter l’effet de la cocaïne, vous seriez mort.
N’oubliez pas, l’eau est toxique. Plus de 6 litres vous tuent. »

Je vous indique juste que le barrage de Contreras, en Espagne, dans la province de Valencia, a une surface de 2710 ha et une capacité de 943 millions de m3 d’eau.



Un petit article bien clair.
Faites attention, très attention à ce qui se dit, à ce qui se publie.

Il y a juste deux ans, je publiais sur ce blog un article intitulé « Nous sommes tous des cibles ! » https://culturagriculture.blogspot.com.es/2014/04/12-nous-sommes-tous-des-cibles.html
Je vous y expliquais comment nos comportements sont étudiés et décortiqués pour pouvoir nous présenter toujours ce que nous sommes supposés chercher. L’article était orienté vers la consommation des biens en général, au développement de la consommation, à nous pousser à dépenser de l’argent.
Je pourrais refaire le même article, sans presque rien changer, pour vous expliquer comment nos peurs, nos craintes, sont étudiées et utilisées pour nous conduire vers la direction que certains veulent.

Il y a un an, en février 2015, je publiais un autre article sur « L’affaire Alar » https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/02/38-laffaire-alar.html, dans lequel je vous racontais une des premières intox anti pesticides, dans les années 80, qui aboutit à la suppression d’un produit totalement inoffensif, utilisé pour améliorer la conservation des fruits. Une belle manipulation scientifique et une communication télévisée bien orchestrée, interdirent à quiconque de sauver un produit utile, sans aucun motif, par pure idéologie.

En septembre 2015, la web française ForumPhyto publiait un intéressant article sur la confusion habituelle entre danger et risque http://www.forumphyto.fr/2015/09/07/clairement-distinguer-danger-et-risque-risque-danger-x-exposition/. Ces deux notions sont très différentes, mais le public en général ne fait pas la différence, et les lobbies environnementalistes jouent largement avec cette ignorance.
En réalité risque = danger x exposition.
Vous pouvez y accéder à une vidéo intéressante (en anglais mais facile à comprendre) https://www.youtube.com/watch?v=PZmNZi8bon8&feature=youtu.be, dans laquelle on nous explique (entre autres choses), comment la farine de blé ne présente pas de risque habituel pour la santé des personnes. Pourtant le boulanger, exposé plusieurs heures par jour à la poussière de farine, peut développer des pathologies spécifiques, parfois graves, dues à son exposition.
Faut-il interdire la farine de blé parce qu’il est démontré scientifiquement qu’elle peut provoquer des maladies graves ?


En octobre 2015, je publiais un autre article intitulé « La conspiration du bluff » https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/10/56-la-conspiration-du-bluff.html dans lequel je vous expliquais comment les lobbies environnementalistes nous manipulent, en agissant sur nos peurs pour nous conduire à appuyer leurs thèses et leur vision du monde.
Je vous expliquais aussi que leurs finalités ne sont pas humanistes, tout le contraire. Tuer ne leur fait pas peur. De fait ils sont directement responsables de milliers de morts tous les jours. Ce sont des crimes contre l’humanité la plus pauvre, appuyés par l’humanité la plus riche.


Au bout du compte, réfléchissez bien, avant de signer une pétition, avant de demander l’interdiction d’une chose ou le retrait d’une autre.
A qui cela profitera-t-il ?
Qui va tirer profit de ce mouvement que vous appuyez, avec toute votre bonne foi ?
Et quelles seront les conséquences réelles de ce retrait ou de cette interdiction ?

Je suis en train de préparer un autre article, cette fois sur le glyphosate, l’herbicide que tout le monde, sauf les agriculteurs, veut voir disparaitre.

Les réseaux sociaux se sont convertis en une immense tribune manipulatrice.

Vous êtes manipulés. Nous sommes manipulés.


Ne vous laissez pas entrainer par la peur, ne laissez pas l’affectif, si facile à manipuler, dominer votre jugement et votre intelligence.

75- Can the ham kill?

CAN THE HAM KILL?

This recent article is from José Miguel Mulet Salort, known as JM Mulet, titular professor of biotechnology at the Polytechnic University of Valencia (Spain), author of a controversial book on food "Comer sin miedo" (Eat without fear) , I highly recommend you read thoroughly, and great defender of the scientific consistency face the canards of anti-science movements.
He systematically attacks the stressful arguments, frequently released into the air by environmental activists, without reference or without reliable scientific evidence.
I recommend his blog (in Spanish) www.jmmulet.naukas.com  and his Twitter account @jmmulet.

Here is the article.


"Can the ham kill?
EVERYTHING IS TOXIC.

Last week I told how what is presented by the media as a scientific experiment, not always is it seems to be, in general because of a lack of control.
There is another case that highlights the distance that exists between science and the media. In general the research is correct, the checks are correct, the scientist communicates to the media ... and the news that is published has nothing to do with the discovery. Often the press release gives an alarmist version, or present as a scoop something that is not.

First, a scientific discovery is published in scientific journals or patented. Easy, right? In fact sometimes the simplest control mechanism can fail. When a scientist makes a press conference to communicate a discovery, without publication or patent ... it's a hoax, or he seeks recognition. Many great hoaxes of science as the engine water of the University of Valencia, cold fusion or cancer in rats fed with GM corn, were presented at a press conference without anyone having seen the article. And in general, articles are never published or are published and removed.

Let's go to the second problem, alarmism. For example, let's do a simple and imaginary experiment. Take someone and do him eat 100g of serrano ham and assess his health. The day after give him 200g, 400g the next day and so on, doubling the dose each day. At first, all health parameters are normal, but when the dose is increased, we observe that the kidneys and other organs begin to fail. Ultimately, the subject dies. The scientist publishes the latest ham absorbed dose (almost 4 kg at once) and tells all to the press. The headline is: "Serrano ham is very toxic."

Imaginary? For any substance we can determine its toxicity level making similar experience to the one I just described, but on animals. The most typical parameter is the LD50 (lethal dose) which is the concentration which causes half of the animals of the experience die. And there is always a level at which a substance whatsoever, is toxic.

For example, the LD50 of the water is 6 liters. Currently that many mayors want to ban Glyphosate, it should be said that the one of caffeine or aspirin is much lower. That is to say, it takes a much smaller dose to die. It's the same with cancer-causing compounds. There are tests to assess the ability of a compound to cause cancer, and the result is not "yes" or "no", but a probability of causing cancer in a given time lapse. For this reason, when there was a panic, just a few months ago, because the ham and mortadella were carcinogenic, it should be noted that the important thing is not that they are, otherwise in what magnitude. And this magnitude is very low. In fact, the imaginary subject of previous experience does not die of cancer, but saturated by ham.

A similar error is possible on the contrary, when the problem is not in large amounts, but in small ones. For example, press titles such as "Water in that city contains cocaine ..." or "Air in that city contains heroin ...". Well, if you go to a party this weekend, it will not be necessary to spend a lot in vices, simply drink and breathe and shoot you out for free. You'll really be drugged? Of course not. The issue is that detection systems are ever more accurate, and the quantities that previously went unnoticed, now are detected. And the situation is the same as before, the important thing is not what, but how. If you do the math, to get a cocaine ray, you should drink all the water from the dam of Contreras. But there is a problem, before noting the influence of cocaine, you would be dead.
Remember, water is toxic. More than 6 liters kill you. "

I just tell you that the dam of Contreras, in Spain, in the province of Valencia, has an area of ​​2710 ha and a capacity of 943 million m3 of water.


A small clear article.
Be careful, very careful with what is said, with what is published.
Just two years ago, I published on this blog an article entitled "We are all targets! " https://culturagriculture.blogspot.com.es/2014/04/12-we-are-all-targets.html
I explained how our behaviors are studied and analized, in the way to always present to us what we are supposed to expect. The article was oriented to consumer goods in general, the development of consumption, to encourage us to spend money.
I could make the same article, almost without changing anything, to explain how our fears are studied and used to lead us toward the direction that some want.

One year ago, in February 2015, I published another article on "Alar case" https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/02/38-alar-scare.html  in which I told you one of the first anti pesticides hoax, in the 80s, which led to the removal of a totally harmless product, used to improve the preservation of fruit. A beautiful scientist handling and a well-orchestrated televised communication, forbade anyone to save a useful product, without any reason, for purely ideological reasons.

In September 2015, the French web ForumPhyto published an interesting article on the usual confusion between hazard and risk http://www.forumphyto.fr/2015/09/07/clairement-distinguer-danger-et-risque-risque-danger-x-exposition/ . These two concepts are very different, but the general public does not differentiate, and environmentalists lobbies extensively play with this ignorance.
Actually risk = hazard x exposure.
You can access an interesting video, in English https://www.youtube.com/watch?v=PZmNZi8bon8&feature=youtu.be  in which it is explained (among other things), how wheat flour does not present usual risk to health. Yet the baker, several hours a day exposed to flour dust, may develop specific pathologies, sometimes serious, due to its exposure.
Should we ban wheat flour because it is scientifically proven that it can cause serious illness?


In October 2015, I published another article entitled "The bluff conspiracy" https://culturagriculture.blogspot.com.es/2015/10/56-bluff-conspiracy.html  in which I explained how environmental lobbies manipulate us, acting on our fears to lead us to support their theses and their worldview.
I also explained that their purposes are not humanists, just the opposite. Killing does not scare them. In fact they are directly responsible for thousands of deaths every day. These are crimes against the poorest humanity, supported by the richest humanity.


Ultimately, think twice before signing a petition, before asking the ban of one thing or the withdrawal of another.
Who does it benefit?
Who will earn profit from this movement you support with all your good faith?
And what are the real consequences of that withdrawal or the prohibition?

I am preparing another article, this time on glyphosate, the herbicide everyone except farmers, wants to see disappear.

Social networks have turned into a huge manipulative platform.

You are manipulated. We are manipulated.

Do not let you lead by fear, do not let the emotional, so easy to manipulate, dominate your judgment and intelligence.

vendredi 8 avril 2016

42- El suelo -1- El suelo es vivo



EL SUELO ES VIVO

Cree este blog a principios de enero de 2014. Par encontrar informaciones (y también inspiración), desarrolle en paralelo una red en LinkedIn. Luego me hice una página en Facebook, y para terminar, en agosto de 2014, una cuenta de Twitter. También tengo una cuenta en Google+, pero el funcionamiento es muy distinto, con lo que no puedo publicar libremente. Google llego a amenazarme de cerrar mis cuentas si seguía publicando tanto. Así que solo se publican ahí mis entradas de blog.
Total, no es el tema de hoy.

Empecé pues a recibir una impresionante cantidad de informaciones variadas sobre mis polos de interés que son agricultura, alimentación y medio ambiente.
Me doy cuenta que esta masa de información han tenido cierta influencia en mi manera de pensar. Las personas que me conocen bien podrían seguramente confirmarlo. Creo haber adquirido cierta moderación en determinados temas, acompañada de una mejor altura de vista.

Había empezado a reflexionar seriamente en las problemáticas de gestión del suelo desde algún tiempo, teniendo que resolver problemas de compactación de los suelos en los que están implantados los frutales que tengo que gestionar. Incluso había iniciado modificaciones en ciertos aspectos desde 3 o 4 años. El aspecto más visible es la cubierta vegetal entre filas de árboles, en contraste con el suelo desnudo usado hasta entonces.
La lectura de numerosos artículos, y las conversaciones que he podido tener con mi asesor en nutrición vegetal, Miguel Ybarra (que intento iniciar un prometedor blog sobre agronomía, dicho blog estando desgraciadamente estancado después de su primera publicación, hace un año), me han llevado a reflexionar aún más.

La agronomía moderna, tal como ha sido pensada y utilizada, al menos en la segunda mitad del siglo XX, se ha básicamente preocupado por la estructura y la química del suelo (el complejo arcillo-húmico, las interacciones entre elementos minerales, la importancia de la materia orgánica sobre la estructura del suelo, etc.).
La biología del suelo ha formado parte de la información transmitida a los agricultores, solo desde los últimos años, probablemente bajo el impulso de los movimientos ecológico y biodinámico. Sin embargo existen científicos que han dedicado toda su carrera profesional a este tema, pero los resultados de sus investigaciones han tenido una repercusión sobre la producción solo en los últimos años.

La toma en cuenta, por el poder político de pocos países como Francia en los últimos años, de los aspectos medio ambientales como base de reflexión para modificar los hábitos culturales de los agricultores, con el desarrollo de la agroecología, les da más fuerza aún a estos aspectos.
Además, el año 2015 ha sido declarado Año Internacional de los Suelos  por la FAO, y los eventos y las publicaciones sobre estos temas se están multiplicando.

Y me estoy dando cuento del cambio que se está operando en mi manera de reflexionar sobre la gestión de los suelos. Me imagino que es positivo, aunque todavía es pronto para medir su impacto.
Lo cierto, es que determinados puntos me parecen muy relevantes (la lista no es exhaustiva, ni mucho menos):
El suelo representa una cuarta parte de la biodiversidad total del planeta, lo que significa que un organismo vivo de cada cuatro vie bajo nuestros pies. No lo vemos, y no tenemos conciencia de las repercusiones de nuestros actos cotidianos sobre esa vida.
Las lombrices no solo tiene un papel importante en la fabricación del humus y la aireación de los suelos. También son “fabricantes de suelo”, al transportar desde las profundidades hacia la superficie, los elementos minerales que formaran el suelo agrícola. Las técnicas y los productos utilizados tienen que respetarlos todo lo posible.
La lignina, elemento constitutivo esencial de la madera y de la paja, solo puede ser atacada y descompuesta por los hongos del suelo, para así poder liberar los compuestos minerales útiles para los vegetales. Estos hongos viven en los primeros centímetros del suelo, y por lo tanto son muy sensibles a los métodos de cultivo y a los productos, tanto químicos como naturales, usados en la producción agrícola.
Por otra parte, determinados hongos, llamados micorrizas, viven en simbiosis con la planta, esta última ofreciéndoles refugio y medios de subsistencia y multiplicación, a cambio de su trabajo de mineralización y de puesta a su disposición, especialmente del fosforo.
Las bacterias del suelo juegan un papel esencial en la puesta a disposición de elementos minerales para la planta.

La agricultura, durante mucho tiempo, ha considerado el suelo solo como un soporte de cultivo, que se podía manejar libremente para favorecer la producción.
Pero este error de concepto y los abusos a los que ha llevado hasta el final del siglo pasado, han conducido a veces a situaciones de esterilización de los suelos o a graves pérdidas de suelo por erosión.
Sin embargo el suelo vivo, el que permite que las plantas vivan, se alimenten y crezcan, solo es una capa fina, de pocas decenas de centímetros de grosor. Es crucial ser consciente de ello y de respetarlo.
Algunos suelos pueden ser muy profundos, es decir que la capa de roca o de arcilla impermeable se encuentra a varios metros, o a varias decenas de metros de profundidad. En esos suelos, se encuentran raíces hasta el fondo, de plantas que buscan alcanzar el agua indispensable a su supervivencia.
Sin embargo, es la parte más superficial, con su vida frenética, que es a la vez la parte más activa y la más delicada.


En esta foto, se ve bien la variación de colores, entre el suelo superficial, muy oscuro por la presencia de materia orgánica, de humus y de vida microbiana que ahí se mantienen, y el suelo profundo, cuyo color, amarillento por sus características, demuestra la ausencia de materia orgánica.
También se ve que el árbol ha desarrollado un enorme sistema radicular de superficie, muy extendido y denso, para poder captar una gran cantidad de elementos nutritivos donde la materia orgánica los puede liberar, y unas raíces que se van hacia la profundidad, que le sirven tanto para tener una anclaje fuerte, como para poder bombear el agua profunda en caso de sequía superficial.

Total, el suelo es un mundo en sí mismo, estructurado como cualquier sociedad, con sus dominantes, sus sirvientes, sus asociaciones de interés mutuo, los buenos y los malos, sus luchas, sus antagonismos y sus interacciones.
Muchos de esos funcionamientos son mal conocidos, pero muchos científicos trabajan en ello, ya que es cada vez más evidente que el suelo es una de las principales bases de la evolución de la agricultura hacia una producción, a la vez más eficiente, tanto en su productividad como en la calidad alimenticia, y más respetuosa con los equilibrios naturales.

El suelo es uno de los grandes retos de la agricultura de mañana.

Una nueva serie de la que veréis aparecer nuevos capítulos de vez en cuando.